Notre nouvelle collaboratrice est une passionnée de motoneige ! Depuis 5 ans, Vanessa Belley s’implique ardemment dans la communauté pour faire connaître l’activité motoneige. Spécialisée en hors-piste et ambassadrice de Sports DRC, un concessionnaire Ski-Doo dans la région de Alma Lac-St-Jean, elle incite les femmes à prendre le guidon et à tenter l’expérience en animant des cliniques hors-pistes partout en province. Cette saison, elle abordera divers angles de ce sport qui a parfois mauvaise réputation pour nous montrer qu’on peut le pratiquer de façon sécuritaire, tout en respectant l’environnement, les propriétaires fonciers et les autres usagers !
Depuis quelques années, l’engouement pour la motoneige hors-piste se fait ressentir. Cette année est loin de faire exception ; les concessionnaires peinent à répondre à la demande de leurs clients. Les motoneiges se vendent à une vitesse incroyable !
Mais une question se pose : est ce que les règlements entourant ce sport sont assez clairs et faciles à trouver ?
Personnellement, j’ai toujours trouvé que c’était nébuleux. Devant cet engouement pour ce sport, il est primordial de clarifier les règlements à respecter avant de partir en randonnée hors-piste. Être conforme nous permet d’éviter les représailles, de préserver notre sécurité et aussi de respecter les autres usagés.
L’un des points les plus importants est de connaître son itinéraire. Bien sur, en hors piste, ce qu’on aime c’est la liberté et c’est de se rendre dans des territoires moins connus. Toutefois, il faut savoir si, pour vous rendre à votre « spot », vous devez emprunter les sentiers fédérés. Si oui, alors vous devez détenir votre DROIT D’ACCÈS. Aussi, faire connaître votre itinéraire à quelqu’un à la maison vous garantit une sécurité, advenant le cas où il vous arriverait un imprévu. Cela permet aux autorités nécessaires de réduire le champ de recherche.
De plus, avant de vous aventurer dans une zone, vous devez savoir s’il est légal de s’y trouver. Il y a certains endroits au Québec où il est illégal de pratiquer un sport motorisé. Par exemple, dans les Parcs Nationaux et les réserves fauniques comme : le Parc National des Monts-Valin ou la Réserve faunique des Laurentides. Parfois, ceux-ci aménagent des sentiers identifiés pour le passage des motoneiges, mais il faut respecter les règles et ne pas dépasser les limites établies. Les terres privées, les champs d’agriculture et les plantations forestières sont également interdits. Il faut bien connaître le secteur, car il est facile de passer d’une zone légale à une zone interdite, car il n’y a pas toujours de barrière ni de délimitation visible.
Bien que tolérés pendant une période dans le passé, les échappements modifiés (muffler ou pipe) ont toujours été illégaux. Maintenant, la réglementation s’est resserrée et est appliquée sévèrement. Il faut comprendre que le son très bruyant des échappements modifiés incommode la population, mais également les animaux. J’étais de celles qui avaient ce type d’échappement car j’adorais le son et le « feeling mental des HP ». Je trouvais aussi que ça faisait bien, lorsque quelqu’un restait pris, il était facile de l’entendre et de le rejoindre. Cependant, lorsqu’on voit les impacts sur la réputation de ce sport, il est préférable et maintenant obligatoire de se conformer. En somme, il faut garder son système d’échappement d’origine.
En résumé : la Loi sur les véhicules hors route s’applique à TOUS les véhicules hors route. Voici les points à retenir :
- Avoir sur soi une pièce d’identité avec photo, papier d’immatriculation, papier d’assurance ;
- La plaque d’immatriculation originale doit être visible sur le véhicule ;
- Miroir posé à gauche de la motoneige ;
- Numéro de série visible (le ‘’kit graphique’’ ne doit pas cacher le numéro de série ni les lumières) ;
- Port du casque obligatoire ;
- Silencieux d’origine ;
- Droit d’accès aux sentiers fédérés : autocollant sur la motoneige et papier d’assurance (si besoin)
Je suis de ces personnes qui sont passionnées par le hors-piste pour la liberté que ça procure. Toutefois, si nous voulons que ce sport continue d’être ce qu’il est, il est de notre ressort de respecter les règlements mais aussi autrui et bien sûr, l’environnement.
Restez à l’affût ; d’autres sujets seront abordés tels que les trucs à avoir sur soi en hors-piste, les femmes et le hors-piste, et le nouveau projet de loi !
Vanessa Belley
Ambassadrice Sports DRC et Coach pour le Camp de filles Hors-piste
